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JOSÉ BROUWERS
Il a créé le Théâtre Arlequin en 1956. Il a, depuis 2013, confié la direction de la compagnie à Marie-Josée Delecour et Serge Swysen.
Il a écrit de nombreux textes pour la scène notamment parmi les plus récents L'impromptu de
Bayreuth, L'étranger, La Peste, Le chien des Baskerville, L'impromptu
de Waroux, Les liaisons dangereuses, Barbe bleue.
Metteur en scène et comédien, il a parcouru un répertoire de cent auteurs qui va de Molière
à Eric-Emmanuel Schmitt, en passant par Feydeau, Guitry ou Woody Allen.
Il crée pour cette saison Je veux un Magritte en complicité avec Philippe Waxweiler.
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MARIE-JOSÉE DELECOUR
Elle accède à la direction de la compagnie, mais elle reste d'abord et avant tout comédienne,
ce qui ne l'empêche pas de créer les costumes des spectacles avec un goût très sûr et de mettre
en scène ses partenaires.
Comiques ou dramatiques, parfois les deux à la fois, ses personnages atteignent le naturel et
la vérité. Nombre de comédiens se cachent derrière des masques. Marie-Josée Delecour affronte
le public à visage nu, avec humour et sensibilité, jouant Guitry, Molière, Josiane Balasko,
Eric Assous, Woody Allen, Feydeau ou Jean Genet.
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SERGE SWYSEN
Nouveau directeur artistique de la compagnie, il a joué tous les grands rôles du répertoire :
Cyrano de Bergerac, Topaze, Sherlock Holmes, Saint-Exupéry dans Le petit prince,
le docteur Rieux dans La Peste, le père de Poil de Carotte, le gentleman du
Canard à l'orange, le monstre de Barbe bleue, Valmont dans Les liaisons
dangereuses.
Il excelle à faire rire aussi quand il aborde des auteurs comme Francis Veber, Eric Assous, Florian Zeller ou Ray Cooney.
Par ailleurs, on le voit au cinéma, à la télévision. Il met en scène aussi. Il enseigne pour donner aux jeunes le goût du théâtre.
Et avec le Théâtre des Capucins, il a joué Anouilh et Genet hors frontières.
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ALEXANDRE TIRELIER
Un comédien au sens moliéresque du terme. Il dépense une force comique telle qu'il fait crouler
une salle de rire. Cet exploit, il le réalise dans Le Dîner de cons, Paroles de fric ou L'emmerdeur et cette saison dans Cher trésor.
Cela n'interdit pas à ce surdoué de la scène d'être un directeur d'acteurs, un pédagogue, un chanteur.
Son répertoire va de Ghelderode à Veber en passant par Molière. Après avoir été Watson du Chien des
Baskerville ou l'impertinent Figaro, il a passionné avec Le visiteur de Schmitt.
Il est de toutes les aventures du Théâtre Arlequin depuis de vingt ans.
Son dernier succès en qualité de metteur en scène : Le silence de la mer. Cette saison, on l’entendra aussi à l'O.R.W. dans Carmen
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CATHERINE LEDOUBLE
Elle débute en jouant Guitry. C'était en 1990. Depuis, dans chaque rôle, elle reste fidèle à ce
qui fait son originalité : la construction de personnages où elle allie vérité, force et fantaisie.
Elle assume des rôles qui se voient, qui s'applaudissent, et qu'on n'oublie pas.
Elle élargit son registre dramatique pour arriver à des compositions drôles ou sensibles.
Elle s'illustre aussi bien hilarante dans un vaudeville comme Paroles de fric qu'émouvante
dans une comédie nuancée comme Les belles-soeurs. Elle composa des personnages inouïs
dans Café liégeois.
Cette saison, elle proposera une joyeuse cruciverbiste et en contraste une épouse aussi fidèle qu’angoissée.
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JEAN-MARIE GELON
Le théâtre est sa vie. Il est passé des Bacheliers au Théâtre Arlequin où il est entré par la grande porte,
jouant René Clair et Bertold Brecht. Depuis, il n'a cessé d'aller du cabaret à la comédie, et il restera
pour tous ceux qui ont vécu l'année Simenon, une parfaite incarnation du romancier liégeois.
Beaumarchais l'a accaparé avant que le hasard ne le pousse vers Conan Doyle. On l'a revu dans
Le saut du lit, un de ses grands succès, mais il a suscité l'admiration en incarnant Prétextat Tach,
le monstre de Hygiène de l'assassin d'Amélie Nothomb.
Son dernier succès, le personnage du voisin de Pignon dans Le Placard qu’il a su rendre spécialement attachant.
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DELPHINE DESSAMBRE
Du vaudeville où elle faisait une apparition séduisante, elle est passée à l'évocation très vraie de
la première épouse de Simenon avant d'offrir l'image lumineuse de Roxane, l'héroïne de Rostand ou
l'évocation des muses de Wagner. Jules Renard l'attendait à Liège, Feydeau au Rideau de Bruxelles,
Sardou et Sainte-Beuve aux Galeries. Elle a abordé des rôles passionnés dans Confidences trop intimes
et Le visiteur. Elle a affronté la Marquise de Merteuil, diablesse des Liaisons dangereuses.
Et incarné avec succès les héroïnes d'Amélie Nothomb dans Barbe bleue et Hygiène de l’Assassin.
Son dernier succès, elle l’a conquis en abordant Florian Zeller.
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JEAN-LOUIS MARÉCHAL
C’est un revenant. Le public le retrouve avec plaisir.
Sans quitter l’animation au sein des instances provinciales ou le one-man-show, il continue à y trouver le succès.
Le revoici à Arlequin. Que les fidèles se souviennent ! Il est engagé comme partenaire du regretté Thierry Enckels dans Nos désirs font désordre.
Il joue dans Les lettres de mon moulin de Daudet, il passe à Beckett. Il fait un détour par Knock de Jules Romains, Candide de Voltaire,
Huis-clos de Sartre. Il nous quitte après Cuisine et dépendances.
Il nous est revenu pour Le placard. Cette saison il sera de la création de la pièce d’Armel Job et jouera l’avant-dernière comédie de Veber.
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CAMILLE FERNANDEZ
Parisienne, elle est descendue à Liège comme d’autres montent à Paris.
Et c’est un bonheur pour les Liégeois qui l’ont applaudie dans Les liaisons dangereuses, Barbe bleue, L’Etranger ou Le Silence de la mer,
souvent merveilleusement émouvante, parfois inattendue et cocasse.
Hors Arlequin, elle s’est signalée dans des rôles classiques comme Célimène ou des personnages de café-théâtre.
Athlète complète du métier, elle s’adonne aussi à ce nouveau sport qu’est l’improvisation théâtrale et à l’animation de groupes de jeunes.
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FABIAN NICOLAÏ
Après un passage à l'INSAS et une formation d'acteur-créateur dans les cours d'Alain Knapp, il effectue différents
stages à la Cartoucherie de Vincennes.
Il aime changer de registre théâtral et alterne les pièces contemporaines et classiques en passant de Joyce Carol Oates à
Labiche ou Molière pour revenir à Eric-Emmanuel Schmitt.
Après avoir joué « Le gai mariage » des auteurs de « La vérité si je mens », il nous rejoint pour la première fois et
défendra avec José Brouwers et Camille Fernandez « Le silence de la mer » de Vercors.
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MARIE-JOSÉE DELECOUR,
elle conçoit la plupart des costumes des spectacles d'Arlequin. Elle a ressuscité les années 40 avec Le Silence de la mer,
les années 50 dans Toâ, l'entre-deux guerres avec Simenon, fils de Liège. Et elle précède la mode pour Le canard à l'orange. Feydeau lui offre le plaisir de concevoir des costumes selon les critères d'une époque flamboyante. Elle habille avec goût et fantaisie les comédiennes.
Elle signe les costumes des éblouissantes Liaisons dangereuses. Puis de Barbe bleue.
Elle servira Job, Veber et ses amis Philippe Waxweiler et José Brouwers cette saison.
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VALÉRIE URBAIN,
L'étranger, Bayreuth, La peste, c'est elle. Et combien d'autres scénographies.
Qui ne se souvient de son décor d'Antigone ou de La Coquine ? Elle travaille pour
Arlequin depuis 1991. L'O.R.W. l'a charge d'un défi : décorer Le Bourgeois gentilhomme.
Claire Servais lui demande la scénographie de Ma vie avec Mozart. Elle imagine le décor du
Saut du lit à l'Arlequin, parallèlement à la scénographie du Pays du sourire à l'O.R.W.
Elle a réussi avec invention à évoquer les Guillemins de Calatrava dans Gare aux Liégeois.
Elle a imaginé l'ambiance de Paroles de fric et son décor du Silence de la mer a suscité l’admiration unanime.
Les décors de L’évasion de Socrate et de Cher Trésor seront d’elle.
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PHILIPPE WAXWEILER,
peintre et sculpteur, est aussi scénographe. Il découvre un jour que José Brouwers compte sur lui
pour décorer Le portefeuille ministériel. Viendront ensuite Picasso, Simenon,
La fin du monde, Le Dîner de cons, L'Amuse-gueule, Le vison voyageur,
Panique au Café liégeois et Le canard à l'orange. Séduit par Confidences trop intimes,
pièce qu'il découvre à Paris, il en conçoit la scénographie et le décor sonore. Il a donné un cadre à Freud.
Il assume les "fantasmes" d'Amélie Nothomb dans Hygiène de l'assassin et Barbe bleue.
Après Les hommes préfèrent mentir, il imagine un nouveau cadre pour Le portefeuille
qui vit son baptême de la rampe quinze ans auparavant.
Et cette saison il devra décorer
la pièce qu’il a écrite avec José Brouwers, amusé de faire comme Picasso, auteur occasionnel de théâtre lui aussi.
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